Il y a dix-neuf ans naquit une petite fille dont la peau était aussi pâle et nacrée qu’une perle. Ses parents l’aimait tellement qu’ils demandèrent à une sorcière connue de la famille, pour qu’elle donne une bénédiction à l’enfant. La sorcière en donna trois ce soir-là où la neige tombait lourdement…

Sorcière – « Je veux que cette petite soit aussi sage que sa grand-mère Jin ne l’a été… » dit la sorcière en touchant son front « Ensuite, je veux qu’elle ait autant de cœur que son ancêtre feu Jeong Chu… » dit la sorcière en touchant son cœur « …pour finir, je veux que cette petite soit aussi belle qu’une perle, aussi douce que la brise d’été… elle sera Sae. » dit alors la sorcière en touchant ses petites lèvres du bout du doigt.

La mère était heureuse, elle nomma sa fille Sae Jin et lui donna un médaillon en forme de lune. Cette lune était le signe que la sorcière portait sur sa main, un signe noble pour une vieille femme fragile… Cette même vieille femme mourut accidentellement deux jours plus tard, seule dans sa maison retirée.
Plus les années passent, plus Sae Jin devient belle, douce et sage. Lorsqu’elle avait cinq ans, elle s’est mise à recueillir tous les petits animaux blessés qu’elle trouvait…

A ses dix ans, elle s’est mise à aider avec sa mère des vieilles personnes dans Overdose, essayant d’aider le plus possible, elle est même tombée malade à cause de la fatigue et de la température peu clémente : elle passait son temps à courir dehors pour aller satisfaire toutes les demandes de ses précieux « petits vieux » si attachants.

A ses dix-sept ans, elle a eut son diplôme de fin d’études (elle avait sauté une classe, fruit de son dur labeur sous la tutelle de son père). Ses parents étaient fiers, mais ce n’était toujours pas assez pour son père. Elle devait aller plus loin, travailler plus, devenir… « Importante » pour la société. Alors, a ses dix-huit ans, ayant réussi et obtenu les félicitations à son examen d’entrée, elle rentra dans une faculté de Littérature, axée sur la philosophie et la société.
Son père commençait à lui faire confiance et ce qui lui prouva cela était le cadeau de son père pour être maintenant en faculté… Un appartement. Il la laissait quitter le cocon familial et voler de ses propres ailes, cependant, il la mit en garde…

Dak-Ho – Ma fille, je financerais quelques dépenses pour tes études. Je paierais ton premier mois de loyer, tu devras travailler pour payer de toi-même. Je… te fais confiance Jiji…

Jamais son père ne l’avait appeler de la sorte. Ce surnom… Jiji… Jamais, Ô grand jamais il ne l’avait surnommée ainsi, que ce soit en public ou au sein de la demeure…

Sur cette phrase pleine d’espoir pour l’humaine, elle quitta son père, sa mère, sa grand-mère et sa maison emplie de souvenirs heureux ou non et alla vers son avenir, marchant fièrement vers le lendemain, priant pour que sa famille demeure heureuse et unie, au moins le temps qu’elle revienne…

Car oui, elle l’avait promit à sa chère mère…